Business & Optimism
vrijdag 31 mei 2013
maandag 6 mei 2013
Optimisme et quête de sens
Nicolas Peltier est CEO de
la société Anatole, qu’il a créée en 1999.
Anatole est un des leaders européens du Telecom Expense Management (TEM), une solution qui permet aux
entreprises de maîtriser au mieux leurs coûts télécoms.
Ce
pourrait juste être la chronique d’une société qui réussit. Mais à la faveur
d’un cheminement personnel, Nicolas
Peltier a décidé d’entamer une transformation en profondeur de son
entreprise : quand la quête de sens et la recherche d’un accomplissement
pour chacun des salariés deviennent des priorités.
Témoignage d’un chef
d’entreprise en mutation:
Qu’est-ce
qui vous a conduit à cette remise en question ?
Nicolas Peltier :
« C’est d’abord une histoire de maturation personnelle. A l’origine, un
évènement particulier s’est produit qui a déclenché ma prise de conscience. Collusion
du propre et du figuré. A force de
courir sans cesse, sans trop regarder autour de moi, je me suis trouvé en face
d’un mur et je m’y suis même heurté. J’ai ressenti alors l’urgence de ralentir
et de prendre le temps de me poser les bonnes questions. »
Comment
décririez-vous ce processus ?
Nicolas Peltier :
« J’ai compris que j’étais en quête de sens profond alors j’ai commencé à
rassembler les pièces du puzzle.
J’ai réalisé que quand la
course à la croissance et les objectifs de résultat net mènent la danse, ils
engendrent des situations contraires aux objectifs humains. C’est
particulièrement vrai pour les entreprises cotées qui font peser ces
contraintes sur leurs fournisseurs. Par ricochet tout le monde se retrouve dans
le même bain.
Tout est conçu pour un
maximum d’efficacité et le découpage des tâches sert ce processus. Il faut
produire sans s’arrêter et sans commettre d’erreur. Si l’on ne réussit pas avec
99% de succès, on est considéré comme incompétent. Plane toujours la menace
d’être remplacé par le suivant. Quand la finance est une fin au lieu d’être un
moyen cela génère des dérèglements et des souffrances. Les investisseurs financiers, si
compréhensifs soient-ils, obéissent à des règles. Je considère que la
responsabilité de cette situation est collective. Mais la conséquence, c’est
qu’on a des vies assez malheureuses au travail et, pire encore, que cette
course à la croissance se passe au détriment de la planète.
J’ai progressivement pris
conscience que tout cela n’avait vraiment aucun sens. Sauf à être cupide et
avide. Si l’objectif est d’accumuler le maximum d’argent, alors oui on est
aligné avec ce mode de fonctionnement. Mais ce n’est pas mon cas. »
Quel
étaient vos ambitions en créant votre
entreprise ?
Nicolas Peltier :
« Je considère la création d’entreprise comme une pierre à l’édifice de la
société. Et je me suis toujours demandé quelle pouvait être notre meilleure
contribution. La seule poursuite d’objectifs financiers ne me satisfait pas,
tout comme la perspective de ma rémunération ne m’a jamais permis de me lever le matin."
Quel
effet a eu votre prise de conscience sur le regard que vous portez sur votre
entreprise ?
Nicolas Peltier : « Ces
dysfonctionnements que j’ai constatés au niveau global, j’ai réalisé qu’ils
avaient des conséquences au niveau d’Anatole. Mais jusque-là je n’y avais pas
particulièrement prêté attention. Les aspects financiers, les objectifs de
croissance qui nous guidaient impactaient beaucoup nos décisions en termes de
priorités. Tout ça avait pour conséquence un certain manque de sens qui rendait les choses difficiles en termes
d’organisation et d’interaction des salariés.
En tant que chef
d’entreprise, je suis convaincu d’avoir une très grande responsabilité dans ce
qui se joue là, et je crois que rien ne peut changer vraiment sans prise de
conscience du dirigeant. C’est une étape clef. »
Au
fil de votre quête, quelles démarches avez-vous engagées ?
Nicolas Peltier :
« Je me demandais comment introduire en entreprise les ressorts qui
m’avaient conduit à une transformation personnelle. J’ai notamment rencontré Business
& Optimism en Belgique et j’ai participé à leurs ateliers. Au début, je ne
croyais pas aux vertus du partage d’expérience. C’est pourtant ce qui m’a fait
faire des bonds en avant. Cela me paraissait pourtant compliqué parce qu’en
France une telle démarche est plutôt innovante. Alors j’ai demandé à Laurence
Vanhee de Business & Optimism de nous accompagner. »
Qu’avez-vous
décidé pour Anatole ?
Nicolas Peltier :
« Nous devons répondre aux questions du « pourquoi ? »
-quel est le sens de ce que l’on fait ?- et aussi du
« comment ? » -notre façon de travailler répond-elle aux
aspirations de chacun -? Le chemin est aussi important que la finalité. Ce
projet doit prendre en compte notre impact écologique et l’épanouissement
de chacun, tout en en maintenant une équation globale : l’entreprise doit
être rentable pour continuer d’exister. L’interprétation financière reprend
alors sa place de simple outil de mesure des résultats, une règle du jeu comme
une autre. L’axiome de base, c’est l’humain et plus la performance financière.
Et la bonne nouvelle, c’est que quand on prend les choses à l’envers.. ou plutôt
je devrais dire quand on les remet à l’endroit, on constate des améliorations
énormes. Sur tous les plans, et en particulier financier. »
Concrètement,
comment cela se traduit-il ?
Nicolas Peltier : «Le
projet est baptisé « Happy Anatole » c’est un choix qui a été fait à
dessein, pour inviter les gens à réagir. Nous avons commencé à utiliser Yammer
(équivalent de Facebook intra entreprise ndlr). J’y ai créé un groupe qui porte
le nom de Happy Anatole et dans lequel j’explique les objectifs du projet de
transformation, ses origines et ses intentions, comme je viens de le faire avec
vous. Et ce réseau social interne a vraiment engendré de nouvelles
possibilités. Tout le monde peut s’impliquer, participer et partager des idées
au moment où il le choisit.
Laurence Vanhee, forte de son
expérience, est intervenue
pour nous aider à décliner le projet.
Elle a rencontré un certain nombre de salariés (managers ou non) qui
avaient manifesté de l’intérêt pour le projet. Laurence a pu constater d’une
part que le sujet résonnait profondément mais aussi qu’il existait de
nombreuses tensions fonctionnelles, de contradictions et de frottements dans
l’organisation et qu’il n’y avait pas d’alignement en termes de visions.
Le premier travail a
consisté à mettre à plat la stratégie de l’entreprise, pas en vue de réaliser
15% de résultats nets, mais en termes de sens : où voulons nous aller et
comment, en appliquant quelles règles du jeu. Nous avons instauré un groupe de
travail composé de managers qui planchent sur le sujet. A chaque étape, ils
partagent ensuite leurs avancées sur Yammer et chacun peut réagir et
contribuer.
Etes-vous
prêt à accepter tous les changements qui vont découler de cette démarche ?
Y compris en termes de mode de management ?
Nicolas Peltier :
« S’il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est que je suis prêt à
tout ! Bien sûr on ne changera pas tout du jour au lendemain. La route est
encore longue avant que l’on ait pu définir comment ces changements vont
pouvoir se décliner pour chacun. On parle à minima de plusieurs mois et peut
être pour certains sujets de plusieurs années. Mais ce qui est sûr je ne me
suis fixé aucune limite. On est tellement prisonnier de nos limites, qui
sont largement créatrices de problèmes!!! »
Quid des résistances que vous rencontrez chez vos salariés ?
Pour le moment on a
soulevé plus de questions que de réponses mais je ressens l’évolution d’une
prise de conscience chez tout le monde. Chacun a une façon de voir les choses
ce qui entraine bien sûr des résistances,
et puis il y a des sujets de fond qu’on n’a pas encore abordés. Et ces
transformations en cours impactent nécessairement le fonctionnement personnel de chacun et peuvent entrainer des
grosses remises en question sur tous les plans, du management à l’organisation
en passant par l’évaluation. Il est donc
indispensable de nous préparer à cela. Nous avons entamé un travail d’analyse
personnelle à l’aide du MBTI (test psychologique).
On avance étape par étape.
Mais l’enjeu est que, in fine, chacun ait une vision d’ensemble et la
perception de son impact sur le tout.
Comment
vivez- vous ce qui se passe là ?
Je suis heureux.
Propos recueillis le 5
Février 2013
Posté par Christine Cayré B&O France
maandag 22 april 2013
You miss 100 % of the shots you don't take...
How do you grow in these times of crisis? How do you find ways
to innovate?
Can all the answers to your challenges still be found inside
your organization?Or can you find inspiration in working with others around a common goal?
Some learnings from Athlon Carlease and FostPlus, our guests at the open innovation workshop held March 25th.
In a conservative market that tends to commodity such as the
leasing sector, 'Success
happens when preparedness meets opportunity’,
according to Erwin Ollivier, CEO at Athlon Carlease/Lage Landen. He addressed
the challenge to add value to his brand and go beyond the price discussion by
becoming a thought leader on green mobility. Athlon made a difference by
partnering with others in the mobility market such as the NMBS/SNCB, VIM and
many more. New services and products were co-created and clients were found to
launch pilot projects to learn what worked and what didn’t.
‘Most of these services
have not generated commercial success yet, but they have definitely helped us
position the Athlon brand as the number one mobility provider in our sector. 30 % of our new clients have
signed up with us because of the mere fact that we actually offer these
mobility mix products, developed in co-creation with partners. We gained enormous momentum
and credibility amongst the mobility community. Press has picked up on our
offering as well with extensive coverage in national papers and TV and green
mobility solutions is our clear USP in the market today. Other stakeholders
with innovative ideas on green mobility now come to us spontaneously. We could
never have achieved this by ourselves.'
Needless to say an optimist attitude is key in open innovation.
When you develop partnerships with other organizations, a common goal is a key
factor of success. Take some time to define your main challenge and think about
what you are looking for in a partnership and what you are willing to offer
yourself. Once you define the needs, it will be easier to find partners that
can add pieces to your puzzle.
You cannot find new potential partners by staying in your
comfort zone and inside your company walls. But real innovation power
starts inside the DNA of an organization. ‘We have taken innovation to the next level
inside Athlon as well, with innovation bootcamps. We invite inspiring speakers
to open up our people’s minds. But there is no magic formula. You need to focus
on the people inside your company that are innovation minded. As a leader, the
most important value you can add is to inspire them, give them time to develop
new ideas. We already see new talent coming in that is attracted by our
innovation culture. Open innovation is essentially about your company culture.
If it’s not at the heart, it will never work. Once it is, you will find the
people you need to make it happen, inside and outside your company.’, says
Erwin Ollivier.
At FostPlus, working with partners is an essential part of the
game. Founded in 1994, this private organization promotes, coordinates,
and finances the selective collection, sorting, and recycling of household
packaging waste in Belgium.
Take a look at this video:
Take a look at this video:
It is a successful partnership between 5000 companies producing & selling household products, intermunicipal authorities, collectors, sorting centra, recyclers and material organisations. The common goal of all these partners is to make sure 80 % of all household packaging waste is recycled, as foreseen in the Belgian law. ‘Gathering all partners around our common goal in the middle of the debate on ecotax was not always easy. Moving from a purely public approach to a public-private partnership where private companies also have an important role to play, required a real mind shift. Especially in the startup years, we spent the bulk of our time in personal talks with all stakeholders, understanding everyone’s needs and making sure the partnership was a real win for all involved. Needless to say that a ‘can do’ mentality made a real difference here. Thanks to the positive voluntarist mindset of the first 50 companies that started FostPlus, we made it happen', explains Johan Goossens, Director Business & Marketing.
FostPlus
is a great example of a multistakeholder partnership around a common goal that creates
added value for all stakeholders. Thanks to the
approach of FostPlus, Belgium is best in class in Europe with 94 % of all
households recycling their household packaging waste. Private companies
take up their societal responsibility in waste recycling and avoid the much
talked about ecotax, public authorities find a way to split the bill, consumers
have a clear code of conduct, and the environment wins. As of this summer,
FostPlus will take on the new challenge of household waste recycling for
companies, as the law in Flanders has made it mandatory. Brussels and Wallonia
are expected to follow soon.
Did you like this article? Then you might be interested to join
us for the next ‘business & innovation’ workshop on April 29th. We
will focus on open innovation in the non-profit sector. Olivier Vanden Eynde,
CEO of Close the Gap and Lily Deforce, CEO Max Havelaar/FairTrade will share
their experiences and tips. Find more about it here.
Places are limited, so register now here.
You can also follow us on @bizzobe
Elke Jeurissen, Stakeholder Engagement
Expert
www.glassroots.com
twitter @elkejeu
dinsdag 16 april 2013
An Optimist's Tour of the Future
Imagine a world with commercial space travel, nanotechnology and human-like robots. In his book, Mark Stevenson takes us on an optimist's tour of the future. Instead of economic meltdown or pollution of our natural environment, the author is good at convincing his readers that the near future abounds with business possibilities. Those entrepreneurs willing enough to invest in new technology can make a difference in this world. Not being borne in the United States is no longer a valid argument for complacency.
Thanks to computer technology and the Internet, we all have access to worldwide valuable resources: capital, labor and knowledge combined with unlimited opportunities to create. In many ways small and medium-sized enterprises (SMEs) will have to be in the front-row of innovation or they will face the risk of biting the dust. Smaller companies have the agility to innovate faster and react to changing market conditions more rapidly than larger, more bureaucratic organizations. Speed and dedication to the future are two success ingredients that will give companies an edge over their competitors. There are a few tips that can be deducted: invest in R&D or support/join forces with small innovative start-ups. Venture into new market adventures while keeping budgets under control and finally, value speed and creativity over seniority and cult-like traditions.
Author: Mark Verheyden
Thanks to computer technology and the Internet, we all have access to worldwide valuable resources: capital, labor and knowledge combined with unlimited opportunities to create. In many ways small and medium-sized enterprises (SMEs) will have to be in the front-row of innovation or they will face the risk of biting the dust. Smaller companies have the agility to innovate faster and react to changing market conditions more rapidly than larger, more bureaucratic organizations. Speed and dedication to the future are two success ingredients that will give companies an edge over their competitors. There are a few tips that can be deducted: invest in R&D or support/join forces with small innovative start-ups. Venture into new market adventures while keeping budgets under control and finally, value speed and creativity over seniority and cult-like traditions.
Author: Mark Verheyden
donderdag 11 april 2013
Quand la France ose ...
Vendredi 5 Avril, il est 8 heures du matin quand débute l’édition parisienne 2013 du Forum Osons
la France. Là, vont se succéder sur scène des orateurs soigneusement
choisis par Aude de Thuin et son équipe. Le thème de la journée c’est le verbe
oser , conjugué à tous les temps.
Plus de trente interventions, précisément minutées pour que
le rythme soit soutenu et le propos concis. D’où cette tension jubilatoire
entretenue par un enchaînement de témoignages qui portent autant d’optimisme
que d’audace. Ouverture de
l’esprit et de l’âme.
Les orateurs sont des partageurs de savoir oser en tous
genres, ils instillent une énergie contagieuse. Résignation est certainement un
mot qui a peu de place dans ces cheminements. Obstacles, difficultés oui, mais
considérés seulement comme des facteurs de remise en question. Pour recommencer
autrement mais avec autant d’opiniâtreté.
Je suis particulièrement touchée par Emmanuel Mignot
fondateur de Teletech à Dijon qui a osé le bien-être au travail. Quand la
qualité de vie au travail et l’épanouissement passent avant tout et quand la
rentabilité est un moyen de mesure mais pas une fin. Un homme qui rend palpable
la notion d’humanité au coeur de l'entreprise.
Je suis secouée par Emmanuelle Duez, fondatrice de Women’Up
et The Boson Project. Son intervention est ciselée et percutante, portée par
une écriture forte et maitrisée." Il faudrait oser mettre la jeunesse au
cœur des choix !" dit-elle avec ses tripes et une grâce inouie. Elle a
filmé un peu à l’arrache des témoignages de jeunes. "Ne disons pas jeunes
ose t-elle, nous sommes des Mickey". Il y a quelque chose de grand chez
eux mais ils ne se prennent pas au sérieux. Apparaissent à l'écran des diplômés
de grandes écoles en rupture de ban ou pas, des autodidactes, et autres profils
aussi mixtes que la France peut l’être. Qui parlent de patriotisme sans ambage
et du goût d'entreprendre. Je vous jure que ça donne envie d’être jeune, pas
pour l’ovale du visage mais pour la sagesse débridée.
Je suis emballée par Philippe Hayat, fondateur de 100 000
Entrepreneurs. Comment donner aux jeunes l’envie d’entreprendre? En allant
raconter dans les classes le plaisir que procure cette aventure. Philippe Hayat
cherche entrepreneurs partageurs prêts à donner un peu de leur temps dans les
écoles, après une formation ad hoc. Ils sont déjà 10 000 à avoir franchi le pas
et il parait qu’ils y prennent goût. Il parait aussi que les professeurs en
redemandent. Qu’on se le dise.
Quand plus de 30 intervenants se succèdent pendant près de
12 heures, on pourrait s’attendre à des fluctuations du niveau d’énergie
perçue. Tous ne me font pas vibrer de la même façon mais je ne décroche pas une
seconde. Le rythme et le tissage des propos est habile à créer une dynamique
qui perdure au-delà de la journée. Comme un exercice de co-construction en
filigrane et une invitation à nous saisir de cette énergie.Une conclusion
magistrale est donnée par Christian Monjou, professeur à Oxford et à l'ENS, que
je choisis de résumer ainsi « Il faudrait oser ne pas rentrer dans l’exclusion
mutuelle, il faudrait oser le ET à la place du OU. »
Une journée dopante d’optimisme !
Posté par Christine Cayré B&O France
donderdag 14 maart 2013
A STORY BY CHARLIE CHAPLIN
We think too much
and feel too little.
We need humanity
more than we do machines.
We need gentleness and kindness
more than we do intelligence
Without these gifts life will be violent
and everything will be lost.
Bob Delbecque
zondag 10 maart 2013
Happiness at Work matters. Really.
Keys to Happiness at Work |
Have you even been bored to wake up, to get out of your bed to go to work?
How did you perform on this uninspiring day?
How great was your creativity?
How kind were you to your colleagues, to your customers?
How much did you want to get back for another inspiring day?
It was this kind of days to forget as soon as possible I guess...
Happiness at work matters. Really.
Unhappiness at work costed 350.000.000.000$ to US companies in 2012. It's 15% more than in 2011. Beside these impressive figures, Gallup Engagement Survey shows that unhappy employees are twice more sick, 6 times more absent,. Other surveys or scientific / academic works demonstrate that unhappy workers are 45% less creative. On the opposite, happy employees are 9 times more loyal to their company and perform 10 to 31% more than disengaged colleagues.
And happiness at work is for everybody. Whatever your age. Whatever you're doing. Take a look at this great video...
Happiness at work. It matters. For you too.
How happy at work are you? How happy is your organisation? How happiness at work influence your business results? These were questions adressed during our Business & Optimism workshop of Februari 2013.
We ask to Bart Lambrechts, HR Director from Carglass Belux to tell us about his experience. Carglass motto is "delight". Employee delight. Customer delight. And at the end, shareholders delight. Their vision is "To be the natural choice, and the reference in service, we will exceed expectations by delivering a caring, unforgettable automotive glass service experience; anytime, anywhere".
Carglass, market leader in the vehicle glass repair, employees are 98% to declare themselves happy at work. Once again in 2013, they were ranked in the top 5 of the Great Place to Work in Belgium.
98% of their customers are satisfied of the service they received and they are emotionally attched to Carglass. Carglass' positioning is impressive : they don't want to repair glasses. Carglass want to take care of the customer. They are rewarded in February 2013 with the Truck Safety Award, one of the most prestigious logistic awards. They also won the award of the Logistics Project of the Year 2013". Bart Lambrechts is short listed for the award of the HR Manager of the Year. On the hard side of the world (meaning facts and figures), Carglass achieved 208mi€ of turnover in Belux in 2012, with 800 employees. They are in permanent growth since 2005.
Fabrice de Zanet, Ph. D and professor-assistant at the University of Liège described us how we can increase trust in the workplace. Trust is indeed the key to develop a human-centric organization. The most amazing part of his presentation was the link between the kind of culture and the kind of trust we can find on the different workplaces. Please find the full presentation here : http://fr.slideshare.net/dezanet/bo-power-oftrust27fev
Happiness at work matters. A lot. More and More.
The International Organisation of United Nations proclaims March 20 "International Day of Happiness". That's why in Belgium, the first Happiness Day is the dreamt opportunity to gather all companies, leaders, politics, academics who have strong beliefs in Happiness. If you want to be part of this community, join www.happinessday.be. It's free. Because money can't buy you happiness!
If you're looking for some tips, I gathered some topics in a freshly publicized book : Happy RH.
Take a look at it : bit.ly/HappyRH.
The book covers several pillars you can work on while building a Happy Organisation : new generation of leaders, sustainable and human-centric performance indicators, advanced work environment, social media and collaborative platforms, new HR structure and roles, maHRketing, the end of the Rube Goldberg HR Machines, the era of Chief Happiness Officer.
Happy reading!
__
We hope to see you on our next HR-Innovation & Business & Optimism on May 23! We'll discuss together, with Thomas Froehlicher, HEC_ULg Dean and Kosta Perric, Head of Innovation at Swift on how you can turn internal innovation into external growth. Registration : http://www.business-optimism.com/fr/agenda
Laurence Vanhée, Chief Happiness Officer
www.missphilomene.com
@Happy_Laurence
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