vrijdag 31 mei 2013
maandag 6 mei 2013
Optimisme et quête de sens
Nicolas Peltier est CEO de
la société Anatole, qu’il a créée en 1999.
Anatole est un des leaders européens du Telecom Expense Management (TEM), une solution qui permet aux
entreprises de maîtriser au mieux leurs coûts télécoms.
Ce
pourrait juste être la chronique d’une société qui réussit. Mais à la faveur
d’un cheminement personnel, Nicolas
Peltier a décidé d’entamer une transformation en profondeur de son
entreprise : quand la quête de sens et la recherche d’un accomplissement
pour chacun des salariés deviennent des priorités.
Témoignage d’un chef
d’entreprise en mutation:
Qu’est-ce
qui vous a conduit à cette remise en question ?
Nicolas Peltier :
« C’est d’abord une histoire de maturation personnelle. A l’origine, un
évènement particulier s’est produit qui a déclenché ma prise de conscience. Collusion
du propre et du figuré. A force de
courir sans cesse, sans trop regarder autour de moi, je me suis trouvé en face
d’un mur et je m’y suis même heurté. J’ai ressenti alors l’urgence de ralentir
et de prendre le temps de me poser les bonnes questions. »
Comment
décririez-vous ce processus ?
Nicolas Peltier :
« J’ai compris que j’étais en quête de sens profond alors j’ai commencé à
rassembler les pièces du puzzle.
J’ai réalisé que quand la
course à la croissance et les objectifs de résultat net mènent la danse, ils
engendrent des situations contraires aux objectifs humains. C’est
particulièrement vrai pour les entreprises cotées qui font peser ces
contraintes sur leurs fournisseurs. Par ricochet tout le monde se retrouve dans
le même bain.
Tout est conçu pour un
maximum d’efficacité et le découpage des tâches sert ce processus. Il faut
produire sans s’arrêter et sans commettre d’erreur. Si l’on ne réussit pas avec
99% de succès, on est considéré comme incompétent. Plane toujours la menace
d’être remplacé par le suivant. Quand la finance est une fin au lieu d’être un
moyen cela génère des dérèglements et des souffrances. Les investisseurs financiers, si
compréhensifs soient-ils, obéissent à des règles. Je considère que la
responsabilité de cette situation est collective. Mais la conséquence, c’est
qu’on a des vies assez malheureuses au travail et, pire encore, que cette
course à la croissance se passe au détriment de la planète.
J’ai progressivement pris
conscience que tout cela n’avait vraiment aucun sens. Sauf à être cupide et
avide. Si l’objectif est d’accumuler le maximum d’argent, alors oui on est
aligné avec ce mode de fonctionnement. Mais ce n’est pas mon cas. »
Quel
étaient vos ambitions en créant votre
entreprise ?
Nicolas Peltier :
« Je considère la création d’entreprise comme une pierre à l’édifice de la
société. Et je me suis toujours demandé quelle pouvait être notre meilleure
contribution. La seule poursuite d’objectifs financiers ne me satisfait pas,
tout comme la perspective de ma rémunération ne m’a jamais permis de me lever le matin."
Quel
effet a eu votre prise de conscience sur le regard que vous portez sur votre
entreprise ?
Nicolas Peltier : « Ces
dysfonctionnements que j’ai constatés au niveau global, j’ai réalisé qu’ils
avaient des conséquences au niveau d’Anatole. Mais jusque-là je n’y avais pas
particulièrement prêté attention. Les aspects financiers, les objectifs de
croissance qui nous guidaient impactaient beaucoup nos décisions en termes de
priorités. Tout ça avait pour conséquence un certain manque de sens qui rendait les choses difficiles en termes
d’organisation et d’interaction des salariés.
En tant que chef
d’entreprise, je suis convaincu d’avoir une très grande responsabilité dans ce
qui se joue là, et je crois que rien ne peut changer vraiment sans prise de
conscience du dirigeant. C’est une étape clef. »
Au
fil de votre quête, quelles démarches avez-vous engagées ?
Nicolas Peltier :
« Je me demandais comment introduire en entreprise les ressorts qui
m’avaient conduit à une transformation personnelle. J’ai notamment rencontré Business
& Optimism en Belgique et j’ai participé à leurs ateliers. Au début, je ne
croyais pas aux vertus du partage d’expérience. C’est pourtant ce qui m’a fait
faire des bonds en avant. Cela me paraissait pourtant compliqué parce qu’en
France une telle démarche est plutôt innovante. Alors j’ai demandé à Laurence
Vanhee de Business & Optimism de nous accompagner. »
Qu’avez-vous
décidé pour Anatole ?
Nicolas Peltier :
« Nous devons répondre aux questions du « pourquoi ? »
-quel est le sens de ce que l’on fait ?- et aussi du
« comment ? » -notre façon de travailler répond-elle aux
aspirations de chacun -? Le chemin est aussi important que la finalité. Ce
projet doit prendre en compte notre impact écologique et l’épanouissement
de chacun, tout en en maintenant une équation globale : l’entreprise doit
être rentable pour continuer d’exister. L’interprétation financière reprend
alors sa place de simple outil de mesure des résultats, une règle du jeu comme
une autre. L’axiome de base, c’est l’humain et plus la performance financière.
Et la bonne nouvelle, c’est que quand on prend les choses à l’envers.. ou plutôt
je devrais dire quand on les remet à l’endroit, on constate des améliorations
énormes. Sur tous les plans, et en particulier financier. »
Concrètement,
comment cela se traduit-il ?
Nicolas Peltier : «Le
projet est baptisé « Happy Anatole » c’est un choix qui a été fait à
dessein, pour inviter les gens à réagir. Nous avons commencé à utiliser Yammer
(équivalent de Facebook intra entreprise ndlr). J’y ai créé un groupe qui porte
le nom de Happy Anatole et dans lequel j’explique les objectifs du projet de
transformation, ses origines et ses intentions, comme je viens de le faire avec
vous. Et ce réseau social interne a vraiment engendré de nouvelles
possibilités. Tout le monde peut s’impliquer, participer et partager des idées
au moment où il le choisit.
Laurence Vanhee, forte de son
expérience, est intervenue
pour nous aider à décliner le projet.
Elle a rencontré un certain nombre de salariés (managers ou non) qui
avaient manifesté de l’intérêt pour le projet. Laurence a pu constater d’une
part que le sujet résonnait profondément mais aussi qu’il existait de
nombreuses tensions fonctionnelles, de contradictions et de frottements dans
l’organisation et qu’il n’y avait pas d’alignement en termes de visions.
Le premier travail a
consisté à mettre à plat la stratégie de l’entreprise, pas en vue de réaliser
15% de résultats nets, mais en termes de sens : où voulons nous aller et
comment, en appliquant quelles règles du jeu. Nous avons instauré un groupe de
travail composé de managers qui planchent sur le sujet. A chaque étape, ils
partagent ensuite leurs avancées sur Yammer et chacun peut réagir et
contribuer.
Etes-vous
prêt à accepter tous les changements qui vont découler de cette démarche ?
Y compris en termes de mode de management ?
Nicolas Peltier :
« S’il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est que je suis prêt à
tout ! Bien sûr on ne changera pas tout du jour au lendemain. La route est
encore longue avant que l’on ait pu définir comment ces changements vont
pouvoir se décliner pour chacun. On parle à minima de plusieurs mois et peut
être pour certains sujets de plusieurs années. Mais ce qui est sûr je ne me
suis fixé aucune limite. On est tellement prisonnier de nos limites, qui
sont largement créatrices de problèmes!!! »
Quid des résistances que vous rencontrez chez vos salariés ?
Pour le moment on a
soulevé plus de questions que de réponses mais je ressens l’évolution d’une
prise de conscience chez tout le monde. Chacun a une façon de voir les choses
ce qui entraine bien sûr des résistances,
et puis il y a des sujets de fond qu’on n’a pas encore abordés. Et ces
transformations en cours impactent nécessairement le fonctionnement personnel de chacun et peuvent entrainer des
grosses remises en question sur tous les plans, du management à l’organisation
en passant par l’évaluation. Il est donc
indispensable de nous préparer à cela. Nous avons entamé un travail d’analyse
personnelle à l’aide du MBTI (test psychologique).
On avance étape par étape.
Mais l’enjeu est que, in fine, chacun ait une vision d’ensemble et la
perception de son impact sur le tout.
Comment
vivez- vous ce qui se passe là ?
Je suis heureux.
Propos recueillis le 5
Février 2013
Posté par Christine Cayré B&O France
maandag 22 april 2013
You miss 100 % of the shots you don't take...
How do you grow in these times of crisis? How do you find ways
to innovate?
Can all the answers to your challenges still be found inside
your organization?Or can you find inspiration in working with others around a common goal?
Some learnings from Athlon Carlease and FostPlus, our guests at the open innovation workshop held March 25th.
In a conservative market that tends to commodity such as the
leasing sector, 'Success
happens when preparedness meets opportunity’,
according to Erwin Ollivier, CEO at Athlon Carlease/Lage Landen. He addressed
the challenge to add value to his brand and go beyond the price discussion by
becoming a thought leader on green mobility. Athlon made a difference by
partnering with others in the mobility market such as the NMBS/SNCB, VIM and
many more. New services and products were co-created and clients were found to
launch pilot projects to learn what worked and what didn’t.
‘Most of these services
have not generated commercial success yet, but they have definitely helped us
position the Athlon brand as the number one mobility provider in our sector. 30 % of our new clients have
signed up with us because of the mere fact that we actually offer these
mobility mix products, developed in co-creation with partners. We gained enormous momentum
and credibility amongst the mobility community. Press has picked up on our
offering as well with extensive coverage in national papers and TV and green
mobility solutions is our clear USP in the market today. Other stakeholders
with innovative ideas on green mobility now come to us spontaneously. We could
never have achieved this by ourselves.'
Needless to say an optimist attitude is key in open innovation.
When you develop partnerships with other organizations, a common goal is a key
factor of success. Take some time to define your main challenge and think about
what you are looking for in a partnership and what you are willing to offer
yourself. Once you define the needs, it will be easier to find partners that
can add pieces to your puzzle.
You cannot find new potential partners by staying in your
comfort zone and inside your company walls. But real innovation power
starts inside the DNA of an organization. ‘We have taken innovation to the next level
inside Athlon as well, with innovation bootcamps. We invite inspiring speakers
to open up our people’s minds. But there is no magic formula. You need to focus
on the people inside your company that are innovation minded. As a leader, the
most important value you can add is to inspire them, give them time to develop
new ideas. We already see new talent coming in that is attracted by our
innovation culture. Open innovation is essentially about your company culture.
If it’s not at the heart, it will never work. Once it is, you will find the
people you need to make it happen, inside and outside your company.’, says
Erwin Ollivier.
At FostPlus, working with partners is an essential part of the
game. Founded in 1994, this private organization promotes, coordinates,
and finances the selective collection, sorting, and recycling of household
packaging waste in Belgium.
Take a look at this video:
Take a look at this video:
It is a successful partnership between 5000 companies producing & selling household products, intermunicipal authorities, collectors, sorting centra, recyclers and material organisations. The common goal of all these partners is to make sure 80 % of all household packaging waste is recycled, as foreseen in the Belgian law. ‘Gathering all partners around our common goal in the middle of the debate on ecotax was not always easy. Moving from a purely public approach to a public-private partnership where private companies also have an important role to play, required a real mind shift. Especially in the startup years, we spent the bulk of our time in personal talks with all stakeholders, understanding everyone’s needs and making sure the partnership was a real win for all involved. Needless to say that a ‘can do’ mentality made a real difference here. Thanks to the positive voluntarist mindset of the first 50 companies that started FostPlus, we made it happen', explains Johan Goossens, Director Business & Marketing.
FostPlus
is a great example of a multistakeholder partnership around a common goal that creates
added value for all stakeholders. Thanks to the
approach of FostPlus, Belgium is best in class in Europe with 94 % of all
households recycling their household packaging waste. Private companies
take up their societal responsibility in waste recycling and avoid the much
talked about ecotax, public authorities find a way to split the bill, consumers
have a clear code of conduct, and the environment wins. As of this summer,
FostPlus will take on the new challenge of household waste recycling for
companies, as the law in Flanders has made it mandatory. Brussels and Wallonia
are expected to follow soon.
Did you like this article? Then you might be interested to join
us for the next ‘business & innovation’ workshop on April 29th. We
will focus on open innovation in the non-profit sector. Olivier Vanden Eynde,
CEO of Close the Gap and Lily Deforce, CEO Max Havelaar/FairTrade will share
their experiences and tips. Find more about it here.
Places are limited, so register now here.
You can also follow us on @bizzobe
Elke Jeurissen, Stakeholder Engagement
Expert
www.glassroots.com
twitter @elkejeu
dinsdag 16 april 2013
An Optimist's Tour of the Future
Imagine a world with commercial space travel, nanotechnology and human-like robots. In his book, Mark Stevenson takes us on an optimist's tour of the future. Instead of economic meltdown or pollution of our natural environment, the author is good at convincing his readers that the near future abounds with business possibilities. Those entrepreneurs willing enough to invest in new technology can make a difference in this world. Not being borne in the United States is no longer a valid argument for complacency.
Thanks to computer technology and the Internet, we all have access to worldwide valuable resources: capital, labor and knowledge combined with unlimited opportunities to create. In many ways small and medium-sized enterprises (SMEs) will have to be in the front-row of innovation or they will face the risk of biting the dust. Smaller companies have the agility to innovate faster and react to changing market conditions more rapidly than larger, more bureaucratic organizations. Speed and dedication to the future are two success ingredients that will give companies an edge over their competitors. There are a few tips that can be deducted: invest in R&D or support/join forces with small innovative start-ups. Venture into new market adventures while keeping budgets under control and finally, value speed and creativity over seniority and cult-like traditions.
Author: Mark Verheyden
Thanks to computer technology and the Internet, we all have access to worldwide valuable resources: capital, labor and knowledge combined with unlimited opportunities to create. In many ways small and medium-sized enterprises (SMEs) will have to be in the front-row of innovation or they will face the risk of biting the dust. Smaller companies have the agility to innovate faster and react to changing market conditions more rapidly than larger, more bureaucratic organizations. Speed and dedication to the future are two success ingredients that will give companies an edge over their competitors. There are a few tips that can be deducted: invest in R&D or support/join forces with small innovative start-ups. Venture into new market adventures while keeping budgets under control and finally, value speed and creativity over seniority and cult-like traditions.
Author: Mark Verheyden
donderdag 11 april 2013
Quand la France ose ...
Vendredi 5 Avril, il est 8 heures du matin quand débute l’édition parisienne 2013 du Forum Osons
la France. Là, vont se succéder sur scène des orateurs soigneusement
choisis par Aude de Thuin et son équipe. Le thème de la journée c’est le verbe
oser , conjugué à tous les temps.
Plus de trente interventions, précisément minutées pour que
le rythme soit soutenu et le propos concis. D’où cette tension jubilatoire
entretenue par un enchaînement de témoignages qui portent autant d’optimisme
que d’audace. Ouverture de
l’esprit et de l’âme.
Les orateurs sont des partageurs de savoir oser en tous
genres, ils instillent une énergie contagieuse. Résignation est certainement un
mot qui a peu de place dans ces cheminements. Obstacles, difficultés oui, mais
considérés seulement comme des facteurs de remise en question. Pour recommencer
autrement mais avec autant d’opiniâtreté.
Je suis particulièrement touchée par Emmanuel Mignot
fondateur de Teletech à Dijon qui a osé le bien-être au travail. Quand la
qualité de vie au travail et l’épanouissement passent avant tout et quand la
rentabilité est un moyen de mesure mais pas une fin. Un homme qui rend palpable
la notion d’humanité au coeur de l'entreprise.
Je suis secouée par Emmanuelle Duez, fondatrice de Women’Up
et The Boson Project. Son intervention est ciselée et percutante, portée par
une écriture forte et maitrisée." Il faudrait oser mettre la jeunesse au
cœur des choix !" dit-elle avec ses tripes et une grâce inouie. Elle a
filmé un peu à l’arrache des témoignages de jeunes. "Ne disons pas jeunes
ose t-elle, nous sommes des Mickey". Il y a quelque chose de grand chez
eux mais ils ne se prennent pas au sérieux. Apparaissent à l'écran des diplômés
de grandes écoles en rupture de ban ou pas, des autodidactes, et autres profils
aussi mixtes que la France peut l’être. Qui parlent de patriotisme sans ambage
et du goût d'entreprendre. Je vous jure que ça donne envie d’être jeune, pas
pour l’ovale du visage mais pour la sagesse débridée.
Je suis emballée par Philippe Hayat, fondateur de 100 000
Entrepreneurs. Comment donner aux jeunes l’envie d’entreprendre? En allant
raconter dans les classes le plaisir que procure cette aventure. Philippe Hayat
cherche entrepreneurs partageurs prêts à donner un peu de leur temps dans les
écoles, après une formation ad hoc. Ils sont déjà 10 000 à avoir franchi le pas
et il parait qu’ils y prennent goût. Il parait aussi que les professeurs en
redemandent. Qu’on se le dise.
Quand plus de 30 intervenants se succèdent pendant près de
12 heures, on pourrait s’attendre à des fluctuations du niveau d’énergie
perçue. Tous ne me font pas vibrer de la même façon mais je ne décroche pas une
seconde. Le rythme et le tissage des propos est habile à créer une dynamique
qui perdure au-delà de la journée. Comme un exercice de co-construction en
filigrane et une invitation à nous saisir de cette énergie.Une conclusion
magistrale est donnée par Christian Monjou, professeur à Oxford et à l'ENS, que
je choisis de résumer ainsi « Il faudrait oser ne pas rentrer dans l’exclusion
mutuelle, il faudrait oser le ET à la place du OU. »
Une journée dopante d’optimisme !
Posté par Christine Cayré B&O France
donderdag 14 maart 2013
A STORY BY CHARLIE CHAPLIN
We think too much
and feel too little.
We need humanity
more than we do machines.
We need gentleness and kindness
more than we do intelligence
Without these gifts life will be violent
and everything will be lost.
Bob Delbecque
zondag 10 maart 2013
Happiness at Work matters. Really.
Keys to Happiness at Work |
Have you even been bored to wake up, to get out of your bed to go to work?
How did you perform on this uninspiring day?
How great was your creativity?
How kind were you to your colleagues, to your customers?
How much did you want to get back for another inspiring day?
It was this kind of days to forget as soon as possible I guess...
Happiness at work matters. Really.
Unhappiness at work costed 350.000.000.000$ to US companies in 2012. It's 15% more than in 2011. Beside these impressive figures, Gallup Engagement Survey shows that unhappy employees are twice more sick, 6 times more absent,. Other surveys or scientific / academic works demonstrate that unhappy workers are 45% less creative. On the opposite, happy employees are 9 times more loyal to their company and perform 10 to 31% more than disengaged colleagues.
And happiness at work is for everybody. Whatever your age. Whatever you're doing. Take a look at this great video...
Happiness at work. It matters. For you too.
How happy at work are you? How happy is your organisation? How happiness at work influence your business results? These were questions adressed during our Business & Optimism workshop of Februari 2013.
We ask to Bart Lambrechts, HR Director from Carglass Belux to tell us about his experience. Carglass motto is "delight". Employee delight. Customer delight. And at the end, shareholders delight. Their vision is "To be the natural choice, and the reference in service, we will exceed expectations by delivering a caring, unforgettable automotive glass service experience; anytime, anywhere".
Carglass, market leader in the vehicle glass repair, employees are 98% to declare themselves happy at work. Once again in 2013, they were ranked in the top 5 of the Great Place to Work in Belgium.
98% of their customers are satisfied of the service they received and they are emotionally attched to Carglass. Carglass' positioning is impressive : they don't want to repair glasses. Carglass want to take care of the customer. They are rewarded in February 2013 with the Truck Safety Award, one of the most prestigious logistic awards. They also won the award of the Logistics Project of the Year 2013". Bart Lambrechts is short listed for the award of the HR Manager of the Year. On the hard side of the world (meaning facts and figures), Carglass achieved 208mi€ of turnover in Belux in 2012, with 800 employees. They are in permanent growth since 2005.
Fabrice de Zanet, Ph. D and professor-assistant at the University of Liège described us how we can increase trust in the workplace. Trust is indeed the key to develop a human-centric organization. The most amazing part of his presentation was the link between the kind of culture and the kind of trust we can find on the different workplaces. Please find the full presentation here : http://fr.slideshare.net/dezanet/bo-power-oftrust27fev
Happiness at work matters. A lot. More and More.
The International Organisation of United Nations proclaims March 20 "International Day of Happiness". That's why in Belgium, the first Happiness Day is the dreamt opportunity to gather all companies, leaders, politics, academics who have strong beliefs in Happiness. If you want to be part of this community, join www.happinessday.be. It's free. Because money can't buy you happiness!
If you're looking for some tips, I gathered some topics in a freshly publicized book : Happy RH.
Take a look at it : bit.ly/HappyRH.
The book covers several pillars you can work on while building a Happy Organisation : new generation of leaders, sustainable and human-centric performance indicators, advanced work environment, social media and collaborative platforms, new HR structure and roles, maHRketing, the end of the Rube Goldberg HR Machines, the era of Chief Happiness Officer.
Happy reading!
__
We hope to see you on our next HR-Innovation & Business & Optimism on May 23! We'll discuss together, with Thomas Froehlicher, HEC_ULg Dean and Kosta Perric, Head of Innovation at Swift on how you can turn internal innovation into external growth. Registration : http://www.business-optimism.com/fr/agenda
Laurence Vanhée, Chief Happiness Officer
www.missphilomene.com
@Happy_Laurence
vrijdag 22 februari 2013
Agenda workshops 2013
FEB 27 9:30 – 13:30
Impact of positive culture on customers & power of management by trust |
Speakers Bart Lambrechts (HR Director of
Carglass Belux)
Fabrice de Zanet (Ph.D at ULG HEC)
Animation Laurence Vanhee
|
MAR 25 12:00
– 15:00
Creating added value through green innovation
|
Speakers Erwin Olivier (General Manager
Benelux Athlon Carlease)
Johan Goossens
(Director Business & Marketing
FostPlus.be)
Animation Elke
Jeurissen
|
APR 29 16:00
– 19:00
Multi-actor partnerships as a tool for innovation |
Speakers Lily Deforce (General Manager
Fairtrade / Max Havelaar)
Olivier Vanden Eynde
(CEO Close the Gap)
Animation Elke Jeurissen
|
MAY 23 9:30
– 13:30
Internal innovation to unleash external growth
|
Speakers Thomas
Froehlicher (ULg HEC Dean and General Director) “The innovation at ULg HEC to build a
better Society”
Konstantin
Peric (Head of Innovation at
Swift)
Animation Laurence Vanhee
|
What?
·
Each
workshop gathers +/- 10 participants around 2 testimonials of people having
already experienced important “optimistic” changes in their company. They share
their experiences and highlight the positive impact of those changes.
Why?
·
We are convinced that optimistic
companies will have more profitability and more value in the long run. An
optimistic company is for Business & Optimism a company focused on having:
ü Goals defined in
terms of progress, response to needs, teamwork,... and aligned from
shareholders to employees.
ü A
constant focus on the development and diffusion of a positive corporate
culture.
ü A
constant openness towards new opportunities, partnerships and innovation.
ü An
ability to engage and mobilize all stakeholders around their project.
ü A
dynamic of sharing best practices and networks, with a belief that cooperation
opens up opportunities.
·
Sharing
experiences between peers is one of the best ways to positively and efficiently
inspire leaders, giving them ideas and tools which they can implement within
their own companies.
Business
& Optimism supports Business Leaders in developing their projects
Practical information
Our workshops are open to all
business managers, board members and committed shareholders.
· Location: Avenue Van Bever 19 – 1180 Brussels
· Fee: 330€
HTVA for members – 390€ HTVA for non-members
· For
inscription, all information contact us:
luc.teerlinck@businessoptimism.com
We remind you
that the number of places is limited to 12 in order to increase experience sharing
and interactivity.
Looking forward to meeting you!
maandag 18 februari 2013
Portrait d'un optimiste contagieux
Philippe Gabilliet est Docteur ès sciences de gestion,
spécialiste du développement personnel et professeur de psychologie depuis
quinze ans à l’ESCP Europe (Paris). Il a écrit
« Eloge de l’optimisme, ou comment les enthousiastes font bouger le
monde » et « Eloge de la chance, ou l’art de prendre sa vie en
main. ». Il est aussi vice-président de la Ligue des Optimistes de France.
Son pas est rapide. Résolu. A première vue, Philippe Gabilliet est un homme pressé, très
sollicité. « C’est vrai que je peux être
parfois speed, mais je ne suis
plus stressé - dit- il alors que nous nous installons dans son
bureau très ordonné - parce que désormais je ne fais que ce qui me
plait. » Le professeur bénéficie d’une année sabbatique et a redéfini
les contours de ses responsabilités.
Exit les charges de management. Il se consacre exclusivement à ce qui
lui tient à cœur : comprendre comment les individus peuvent agir sur
eux-mêmes, prendre leur vie en main. D’où son état d’esprit du moment :
« Je suis serein, j’ai l’impression d’être
à ma place, je suis en énergie. » Et c’est dans cette énergie qu’il
donne des conférences sur l’optimisme et la chance, dont il fait l’éloge dans
ses deux derniers livres. Un homme pressé mais qui sait se poser et imprimer des
changements de rythme. L’entretien est tout en concentration et en présence
véritable, soulignées par une voix assurée et un regard qui ne se dérobe
jamais.
Le héraut de l’optimisme en France serait-il tombé dedans
quand il était petit ? Philippe Gabilliet dit avoir été un enfant très
aimé et particulièrement par une grand-mère qui lui vouait une indéfectible
admiration. En avance sur son âge parce qu’il a appris à lire très tôt,
il est le plus petit de ses camarades. Affublé de lunettes épaisses, pas
sportif pour deux sous, c’est le prototype de premier de la classe. Du genre
qui se fait moquer souvent. Un premier de la classe qui cache pourtant bien son
jeu. Philippe Gabilliet ne sait pas compter. « Je suis un analphabète des
chiffres, je ne les comprends pas… j’ai une case en moins.» avoue-t-il sans
ambages. Dommage pour celui qui rêvait d’être médecin. Une porte se ferme sur
cette aspiration. Qu’importe, si les chiffres lui résistent, il se tournera
vers la parole et apprendra, parfois en quelques semaines, plusieurs langues
étrangères. Après le bac, il voudra être acteur, préparera son dossier pour le
cours Florent avec le soutien de sa mère, mais c’est son père qui posera un
veto. Trop risqué, pas aligné avec le statut social de la famille. Philippe
Gabilliet entre alors à Science Po Bordeaux. Si son itinéraire professionnel
emprunte quelques détours, la passion de Gabilliet pour la matière humaine reste
son fil d’Ariane. Il dit ne rien regretter de sa trajectoire aux
ambitions contrariées. « Tout ce que j’ai fait m’a servi. »
insiste-t-il avec un geste qui englobe.
2010, Philippe Gabilliet rencontre Luc Simonet, le fondateur
de la Ligue des Optimistes de Belgique et de l’Internationale des Optimistes et
appréhende alors l’optimisme en tant que concept. Il comprend qu’il s’agit non
seulement d’un trait de caractère -dont il reconnait être généreusement doté-
mais aussi potentiellement d’une démarche intellectuelle, voire une posture
sociale.
2010, c’est l’année où la Ligue des Optimistes voit le jour
en France, présidée par France Roque. Gabilliet en devient le vice-président et
entame la rédaction d’un livre de commande : « Eloge de
l’Optimisme ». L’auteur saisit l’opportunité pour s’emparer du sujet sous
de multiples dimensions et devenir son
plus médiatique porte-voix en France. « Au-delà de l’idée philosophique,
souligne-t-il, il existe bien une méthodologie et une métrologie de
l’optimisme. » Gabilliet ouvre un champ des possibles pour tous ceux que
l’optimisme démange et fourbit ses
arguments pour tous ceux que la posture dérange. « Le risque majeur,
prévient-il, c’est que l’optimisme soit confondu avec sa caricature, version
naïve ou béate ». D’où la nécessité, selon lui, d’articuler habilement
l’optimisme et le pessimisme comme deux forces aussi contraires que
complémentaires.
Prendre sa vie en main, disposer d’un sentiment de contrôle,
agir sur soi et sur ce qui est autour de soi, c’est le credo de Gabilliet. La
force de la volonté comme moteur essentiel ? « Oui mais attention,
prévient-il, la volonté en tant que focalisation de l’imagination dans une
direction donnée. » Le professeur est convaincu de l’importance du concept
d’efficacité personnelle et d’auto transformation, notions développées par le
psychologue américain Albert Bandura, dans sa théorie sociocognitive, que
Gabilliet cite amplement.
Il aimerait que l’on retienne de lui qu’il a « porté
chance ». Avoir été de ceux qui, en parlant au cœur et à la conscience des
hommes, leur donnent à voir les opportunités qui les entourent et qu’ils ne
soupçonnaient peut-être pas. Avoir donné un coup de pouce pour activer le
pouvoir que chacun d’entre nous peut avoir sur lui-même et sur sa vie. Une
autre façon de soigner, une autre façon d’être acteur. Et de fait, il crée le
buzz sur Internet autour de ses discours, cartonne devant une assemblée de
personnes handicapées et fait salle comble à chaque conférence, du salon Zen
aux séminaires d’entreprises en quête de sens. « Dans le contexte
professionnel, modère-t-il, l’enthousiasme ne s’exprime pas facilement en
public.» C’est à postériori qu’arrivent les mails de remerciements. Comme si il
fallait encore se cacher pour conjuguer optimisme et vie en entreprise. «
Pourtant, insiste Philippe Gabilliet, c’est un angle d’attaque
incontournable. Et particulièrement en période d’incertitude, parce-que
c’est la seule posture qui peut insuffler de l’énergie à ceux qui nous
entourent !» A bon entendeur…
Des liens pour aller plus loin :
Posté par Christine Cayré B&O France
dinsdag 5 februari 2013
Let me tell you a story ....
An old man
sits on a bench in the park. He's the old wise man of the village.
Two
children come running up to him and are kind of
making fun of him because
he's the
old wise man.
One of the
children says : "Look I've caught a bird and shows his … fist. You who
know everything tell me, is this bird here in my fist alive or dead?"
The old man
thinks : if I say that the bird's dead the kid will open up his fist and the
bird will fly away – and I'll be wrong
- if I say the bird's alive
the kid is capable of squeezing the bird so it will drop dead right in front of
me.
And finally
after long reflection he looks at the children and says : "The answer lies
right there in your hand!"
You are and you will
always be the key of your own greatness!!
Bob Delbecque
The Connected Generation Dares to Dream Again
Born with a smartphone and tablet in hand a new connected generation is expected to join the labor force soon. Instead of being afraid business leaders have all reasons to be optimistic about the future. Generations 'Y' and 'C' (born after 1985) do not think in terms of hierarchy but in terms of connectedness. For too long knowledge has been accumulated and stored for the benefit of a few big international corporations. But imagine a world where one good idea can be recycled and worked upon by others. This way creative visionaries could see their ideas grow into something substantial, something that creates value.
But before we can arrive at that level of collaboration, several challenges need to be met with ambition and a - to quote President Obama - "Yes We Can" attitude. A first challenge will be to rethink and re-engineer the value chain. Sharing an amazing idea with the world for the benefit of all is a noble ideal. The thought turns out bittersweet when you start noticing that somebody else - e.g.: some corporation whose resources vastly outstrip yours - is making profits out of your idea without ever even mentioning your name.
Crowdsourcing is one of the many possibilities the connected generation has to offer. However, this should not come down to exploiting the masses and strip-cropping their ideas. Perceived fairness is key to success in this new wired world.
Written by Mark Verheyden (B&O team member)
But before we can arrive at that level of collaboration, several challenges need to be met with ambition and a - to quote President Obama - "Yes We Can" attitude. A first challenge will be to rethink and re-engineer the value chain. Sharing an amazing idea with the world for the benefit of all is a noble ideal. The thought turns out bittersweet when you start noticing that somebody else - e.g.: some corporation whose resources vastly outstrip yours - is making profits out of your idea without ever even mentioning your name.
Crowdsourcing is one of the many possibilities the connected generation has to offer. However, this should not come down to exploiting the masses and strip-cropping their ideas. Perceived fairness is key to success in this new wired world.
Written by Mark Verheyden (B&O team member)
zondag 27 januari 2013
Stealing ideas and stories... and sharing them! The new economy is social ;-)
Gina Bianchini Steals Ideas & Stories, & Shares Them
Gina Bianchini is the Co-founder and CEO of Ning. She’s led Ning from its inception in 2004 to its current position as an exponentially growing top 100 global website and one of the world’s most valuable start-ups.
This year, Gina has been featured on Fortune Magazine’s “40 under 40,” Huffington Post’s 10 technology “Ultimate Game Changers,” and 7x7 magazine’s “Hot 20” list.
Gina and Ning have been featured in the New York Times, Fortune, Forbes and Fast Company. She has also appeared on CNBC and CNN.
She gave this TEDx talk at TEDxNYED in March 2010:
dinsdag 22 januari 2013
How to be a social purpose leader in 2013
Paul Klein, contributor at Forbes Magazine published an interesting blog on how all business in 2013 will need to have a social purpose. Looking for common goals with your stakeholders is key and will differentiate companies from their competitors.
He explains 3 ways to earn your license to operate in 2013.
1. Be a social purpose leader
“Making a meaningful difference starts with a bold goal shared by many and a way forward that is smart, market-based and laser-focused on both better social and business outcomes,” says USAID’s Chief Innovation Officer Maura O’Neill. “Today it is a false dichotomy to think growing businesses can be either or anymore. The ones that will thrive and win the hearts and pocketbooks of consumers will deliver on both.”
2. Give more control to local communities and stakeholders.
You could have local stakeholders develop their own interpretation of how your corporate strategy ought to play out in their communities. Telus, a global telecommunications leader, is “putting decision-making in the hands of local leaders who know their communities best” through TELUS Community Boards located across Canada and in the Philippines, Guatemala, and El Salvador.
3. Build partnerships with the right and the wrong NGOs
“The big opportunity for the truly smart CEO is to focus on the chief strategic challenge and opportunity of this historic moment and engage with whoever can help most: This will include citizen organizations that see the same historic and strategic opportunity,” says Bill Drayton, founder and CEO of Ashoka. “Such partnerships, which are beginning, bring deep, long-term value and the attention of both sides.”
The full article is available here.
Author: Elke Jeurissen (B&O Team Member)
Abonneren op:
Posts (Atom)